Regrouper l’habitat a été l’acte fondateur du projet et propose quatre avantages sur un habitat dispersé. Une surface de 3653 m² est préservé en pleine terre, soit 72% de la surface du terrain. L’emprise de l’infrastructure recevant les 40 places de stationnements s’inscrit rigoureusement dans la continuité de l’emprise bâtie. Le bâtiment se lit alors comme un édifice posé dans un parc en pleine terre, capable de recevoir de nouveaux boisements et un écosystème actif. Le chantier de construction est circonscrit à une zone unique, qui correspond à l’emprise du bâtiment. Les secteurs naturels périphériques sont protégés par des barrières de chantier, ce qui garantit une préservation contractuelle des espaces naturels avec les entreprises de construction. Les accès aux logements sont simplifiés. Une seule voie d’accès piétonne (et vélos) dessert les halls. La circulation quotidienne des futurs résidents est donc canalisée au nord de la parcelle, ce qui contribue à la préservation des biotopes naturels et garantit un usage harmonieux entre les lieux de passage et l’intimité des appartements implantés à rez-de-chaussée

La volumétrie se perçoit comme un R+1+Comble. Pour amplifier cet effet, le traitement de la façade du dernier étage se distingue des deux premiers niveaux. Sous la toiture, le couronnement est traitée par un bardage bois à claire voie, quand les niveaux inferieurs sont ravalés par un enduit à la chaux sur gobetis de teinte claire. La toiture est constitué d’une tuile plate et confère au bâtiment une image rustique. L’ensemble architectural renvoi aux bâtiments agricoles traditionnels, aux grandes fermes à cour central de la plaine francilienne, qui allient simplicité formelle et qualité des matériaux.